C’EST QUOI LE SPORT MMA ?
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Image:USA Today/Said Maalem WORLD CHAMPION MMA
Par:L.Gana
Les arts martiaux mixtes, souvent désignés par le sigle anglais MMA (mixed martial arts), et anciennement appelés combat libre ou free-fight, sont un sport de combat complet, associant pugilat et lutte au corps à corps. Les deux combattants peuvent utiliser de nombreuses techniques ; selon les fédérations, sont autorisées les techniques de percussion telles que coups de pied, de poing, de genou et de coude, mais aussi les techniques de préhension en corps à corps, de projections et de soumission (grappling) et quelquefois des techniques particulières de percussion au sol.
Ce sport est considéré comme récent, et plus efficace qu'artistique. Les arts martiaux mixtes existent en réalité depuis fort longtemps (à travers la lutte et le pugilat). On en retrouve des traces dans les applications de combat de nombreux arts martiaux anciens. Néanmoins, ce sport est interdit en compétition dans certains pays. En effet, ses détracteurs soulignent la violence des coups qui peuvent être portés avec peu de contrôle lorsqu'un combattant se situe au sol.
Sous la dénomination de « mixed martial arts », plusieurs disciplines sont généralement regroupées, les appellations variant selon les points de vue et les périodes :
- les Mixed Martial Arts, dits MMA, littéralement « arts martiaux mixtes », terme anglophone pour désigner des rencontres interdisciplinaires qui ne sont applicables qu'en combat libre (par exemple un boxeur peut affronter un lutteur dans le cadre du MMA). Ce terme prend tout son sens depuis que les combattants ont compris l'importance de s'entraîner aux nombreux sports qui permettent d'appréhender certaines phases des combats (cross training). Aujourd'hui, ce terme permet de définir ce nouveau sport de combat à part entière, aux influences multiples ;
- le Free-fight, faux anglicisme désignant le « combat libre » ;
- le Vale Tudo, appellation portugaise qui se traduit par « tout se vaut ⇒ tout est permis », l'ancêtre du combat libre moderne ;
- le No Holds Barred, dit NHB, terme qui ne convient qu'aux affrontements ayant très peu de règles, à l'image des tournois de type Vale Tudo comme l'International Vale Tudo Championships et des premiers événements de l'Ultimate Fighting Championship ;
- le pancrace.
- En France la brancaille, interdite après la Seconde Guerre mondiale, était une discipline proche du combat libre. La lutte contact, synthèse de boxe pieds-poings et de lutte, a, quant à elle, vu le jour dans les années 1990. Le full fight a été mis au point, en 2013, par Daniel Rennesson, un ancien champion de France de karaté et de full contact, Gaël Coadic et Roger Itier. Cet art martial fait appel à des techniques de karaté, kung-fu, sanda, jiu-jitsu et grappling. Le full fight se pratique avec des protections : les boxeurs gantés portent, outre une coquille et un protège-dents, un casque et des protège-tibias. Une discipline similaire, plus récente, est le karaté Mix
Pour évoluer en combat libre, il faut maîtriser les trois distances du combat : le combat debout à distance où l'on utilise des coups de poing et pied essentiellement, le combat debout au corps à corps avec coudes, genoux, clés et torsions (voir clinch, grappling et takedown) et enfin le combat au sol, distance très proche où l'on peut tenter de soumettre son adversaire avec des étranglements et des clés de bras ou de jambe, ou faire du ground and pound, c'est-à-dire profiter d'une position avantageuse au sol pour frapper son adversaire. Aucune distance n'est négligée et chaque combattant a son domaine de prédilection et ses faiblesses, qu'il essaie d'atténuer par un entraînement particulièrement complet (voir cross training).
L'organisation de combat libre la plus médiatisée est l'UFC mais d'autres organisations comme le Bellator MMA gagnent en popularité. Actuellement cette forme de combat est en pleine expansion médiatique, et elle est devenue plus populaire que le K-1 ou la boxe anglaise.
Le sport qu'est le MMA moderne n'est pas un descendant direct du sport antique qu'était le pancrace8, on retrouve toutefois certains points communs entre ces deux disciplines séparées par plus de 2500 ans.
Les premières traces de combat libre ont été attestées en Grèce, en Turquie, en Syrie, en Italie, en France, en Espagne, au Portugal, en Égypte et à Makthar en Tunisie ; de nombreux documents attestent que différentes formes locales anciennes de combat libre puisant leur origine dans le pancrace antique ont survécu jusqu'à notre époque. Le pancrace fut l'une des premières formes de sport de combat à mains nues avec tout de même un minimum de règles.
Il fut introduit aux jeux olympiques antiques en 648 av. J.-C. Le mot « pancrace » est l'association du mot pan signifiant « tout » et kratos signifiant « puissances », décrivant bien le sport, mélange de boxe et de lutte. Le sport n'a alors que deux règles, ne pas mordre et ne pas frapper aux yeux, même si ces techniques sont autorisées chez les Spartiates. Les rencontres ne prennent fin que lorsque l'un des adversaires est inconscient ou se soumet en faisant signe de la main. Souvent, les affrontements durent des heures et finissent parfois avec la mort d'un, voire des deux combattants. Le pancrace devint le sport le plus populaire aux jeux olympiques et dans la Grèce antique
Les rencontres prenaient place dans une arène, surface carrée d'environ 12 à 14 pieds de côté. Un arbitre armé d'un bâton ou d'un fouet, veillait à faire respecter les règles. Les techniques les plus souvent utilisées étaient les coups de poing, de genou, de coude et de pied, les clés articulaires et les étranglements. Les coups de pied aux jambes, à l'aine et au ventre étaient fréquents.
Même si les échanges debout existaient, la grande majorité des combats se déroulaient au sol, où les prises de soumissions et les coups étaient permis. Les pratiquants du pancrace étaient réputés pour leurs aptitudes et leur habilité au corps à corps. La strangulation était la cause la plus commune des décès lors des combats.
Les athlètes de pancrace en Grèce antique, les pancratiaste, devinrent des héros, et l'objet de nombreux mythes et légendes. Arrhichion, Dioxippos, Polydamas de Scotoussa ou Milon de Crotone sont ceux qui ont laissé le plus de traces. Alexandre le Grand cherchait à les recruter en tant que soldats, à cause de leur habileté légendaire au combat sans arme.
Au début des années 1980, Rorion, le fils aîné de Hélio, part aux États-Unis pour enseigner le Gracie jiu-jitsu en Californie. Comme son père et son oncle avant lui, il fait la promotion du fameux « Gracie Challenge », en y ajoutant un détail : il offre 100 000 dollars à quiconque battra, lui ou l'un de ses frères, dans un match de Vale-Tudo. Encore une fois, ces défis apportent au jiu-jitsu brésilien une grande popularité.
Lorsque Rorion réalise le potentiel du style de combat de sa famille, il décide de créer une organisation destinée à promouvoir son art aux États-Unis. Après des années de travail et de promotion de son art familial, Rorion rencontre Art Davie, un homme d'affaires qui s'était déjà intéressé à ce sport après un voyage en Thaïlande au cours duquel il avait assisté à une rencontre de type Vale-Tudo.
Davie utilisa ses relations dans l'industrie de la télévision pour contacter Bob Meyrowitz, le président de Semaphore Entertainment Group (SEG), une société spécialisée dans le pay-per-view des événements sportifs. Il organise alors une rencontre entre Rorion, Bob Meyrowitz et lui-même. Ensemble, les trois hommes créent l'« Ultimate Fighting Championship », un tournoi dont le but est de faire s'affronter des adversaires de styles différents. L'UFC 1 a lieu le 12 novembre 1993 à Denver (Colorado). Ce tournoi d'un nouveau genre, remporté à trois reprises par son frère Royce, rencontra un succès important et entraîna un profond bouleversement dans le milieu des sports de combats. À l'UFC 1, 86 000 pay-per-view sont vendus.
À partir du 3e UFC, c'est plus de 300 000 pay-per-view qui sont vendus à chaque show. Mais si le MMA s'est fait une petite place dans le sport américain, il traîne une très mauvaise réputation. Les six premiers UFC avaient effectivement très peu de règles : pas de limite de poids, pas de limite de temps, pas d'équipement de protection obligatoire. Les seules règles étaient de ne pas frapper les yeux, de ne pas mordre et de ne pas saisir les parties. Le combat ne pouvait être stoppé que par arrêt de l'arbitre, knock out ou soumission, cette dernière pouvant être signalée verbalement ou en tapant trois fois en signe d'abandon. Les rencontres ont lieu dans une cage grillagée octogonale dénommée « L'Octogone ».
Des opposants à l'UFC et au MMA en général ne tardèrent pas à se manifester, notamment aux États-Unis. La SEG était en partie responsable de ces difficultés. En effet elle avait mis en avant la brutalité des combats et l'absence de règle, faisant passer la compétition comme un événement No Holds Barred où tout était permis et où tout pouvait arriver, même la mort d'un combattant (qui n'est jamais arrivée).
Cette stratégie marketing, payante au début afin d'attirer l'attention des médias, s'avéra être un désastre un peu plus tard. Une fronde anti-UFC vit rapidement le jour, menée par le sénateur de l'Arizona John McCain, lié au milieu de la boxe, qui y voyait un sport bestial rappelant l'époque des gladiateurs romains. En 1996, McCain et le sénateur républicain du Colorado Ben Nighthorse-Campbell écrivent une lettre aux gouverneurs des 50 États américains, présentant l'UFC comme « un sport sanglant brutal et répugnant... qui ne devrait pas être autorisé sur le territoire des États-Unis. » Il parvient ainsi à faire progressivement interdire l'UFC de presque tous les états, obligeant les organisateurs à se déplacer d'états en états selon la législation. De plus il entraîne la plupart des compagnies de pay-per-view à retirer le MMA de leur carte, privant du même coup l'organisation d'une grande partie de ses revenus.
À la fin des années 1990, un mouvement se développa pour le retour du pankration aux jeux olympiques. Ce mouvement, né en Grèce et mené initialement par des pratiquants de karaté, a pour nom l'International Federation of Pankration Athlima (IFPA). Pour les Jeux olympiques d'été de 2004, jeux de la XXVIIIe olympiade de l'ère moderne, qui se sont déroulés à Athènes (Grèce) du 13 au 29 août 2004, une rumeur persistante racontait que le pankration, l'un des sports originels des Jeux olympiques antiques, ferait sa réapparition.
Cela ne fut pas le cas, en 1996, le Comité international olympique exprima ses doutes sur la capacité de la Grèce à assurer toutes les bonnes conditions requises pour un bon déroulement des Jeux (sécurité, construction, système de transport, etc.). Après avoir été menacée d'un transfert des Jeux pour Sydney en Australie, la Grèce réussit à convaincre le CIO qu'elle serait capable d'accueillir les Jeux, à condition que de nouveaux sports, pankration compris, ne fussent pas rajoutés.
En 2000, l'Américain Craig Smith quitta cette organisation et forma la World Pankration Federation (WPF) afin d'établir une organisation centrale permettant de développer le pankration : « Le but premier de la World Pankration Federation n'est pas de permettre la réintroduction du pankration aux Jeux Olympiques.
Le combat libre est un sport relativement jeune et il connaît des évolutions permanentes. L'entraînement, la compréhension du combat, les stratégies et les techniques évoluent constamment. Toutefois certains éléments ne changent pas, il existe ainsi trois phases principales lors d'un combat de MMA :
- La phase de combat debout, domaine de prédilection de la boxe, du kick boxing, du muay-thaï ou du karaté, phase lors de laquelle les deux adversaires sont debout et s'affrontent en utilisant principalement des coups de pied, de poing, de genou et de coude.
- La phase de contact ou d'accrochage debout, le clinch, domaine de prédilection du ju-jitsu, de la lutte, du grappling, du sambo et du judo, où l'on cherche à entrer en contact avec son adversaire, pour l'amener au sol à l'aide d'une projection ou d'une amenée au sol, voire pour le frapper avec ses genoux comme on le voit dans le muay-thaï.
- La phase de combat au sol, domaine de prédilection du jiu-jitsu brésilien, du judo, du ju-jitsu japonais (ensemble de disciplines dont sont issus le judo et le ju-jitsu brésilien), du sambo ou de la lutte, lors de laquelle on va tenter de prendre la meilleure position possible, de passer la garde et d'attaquer son adversaire soit en ground and pound avec des techniques de frappes, soit avec des mouvements de soumission tels que les étranglements ou les clés.
Les règles sont globalement semblables mais chaque organisation apporte ses petites modifications selon la volonté de la commission athlétique du pays dans lequel l'événement se produit. Les combattants n'ont pas le droit de frapper l'adversaire dans les parties génitales, de tirer les cheveux, de mordre ou de crever l'œil de l'adversaire. Les coups de genoux, de coudes et de pieds au visage ou ailleurs sont par contre permis. Il y a plusieurs catégories de poids mais elles différent d'une organisation à l'autre.
De plus, avant chaque combat l'athlète doit passer un certain nombre de tests médicaux pour être qualifié d'apte au combat :
- examen du fond de l'œil ;
- électrocardiogramme ;
- tests VIH et hépatite ;
- scanner crânien à la suite d'un KO ;
- carnet reprenant la liste des KO subis.
Coups interdits (règlement international FILA) :
sont interdits les coups portés à la nuque, à la gorge, à la colonne, aux reins, aux articulations, aux genoux et en dessous, et aux parties génitales, ainsi que les doigts dans les yeux, dans les oreilles ou dans le nez et les morsures.
Le combatant ne peut pas non plus projeter l'adversaire sur la tête ou sur la nuque depuis debout. Slams en défense de soumissions ou si l'adversaire est au-dessus de la taille. Sauter vers l'arrière avec l'adversaire dans son dos depuis la position debout. Combinaisons de clés aux articulations et de projections. Utilisation des doigts de l'adversaire dans les techniques d'étranglement. Torsion de la tête ou de la mâchoire. Saisie de moins de 4 doigts ou orteils.
Lors des compétitions professionnelles de MMA, un combattant doit avoir sur lui des vêtements et des protections spécifiques.
Pour la tête, le combattant se doit d'avoir un protège-dent et avant d'entrer dans l'octogone ou le ring, un médecin applique sur le visage du combattant de la vaseline qui a pour but d'éviter les coupures et les frottements. Seules les femmes sont concernées par une protection du buste, puisqu'elles portent un protège-poitrine.
Les combattants masculins mettent une coquille pour réduire les conséquences d'un coup (illégal) dans les parties génitales. Pour les mains, le combattant met des bandes fines (utilisées pour tous les sports de combats) pour se protéger les phalanges puis met les gants caractéristiques du MMA. En effet, le gant de MMA, contrairement au gant de boxe, s'arrête au milieu des doigts pour permettre de saisir l'adversaire.
Pour les combattants professionnels, ce sont leurs sponsors qui leur fournissent les accessoires. Pour les compétitions amateurs de MMA, d'autres accessoires permettent de garantir l'intégrité du combattant, telles que des casques et protèges-tibias qui protègent aussi le dessus du pied.
Voici d'une part les principales organisations qui organisent ou ont organisé des combats de MMA dans un octogone (familièrement appelé cage) :
- Ultimate Fighting Championship, États-Unis ;
- Bellator MMA, États-Unis ;
- Cage Rage et Cage Warriors, Angleterre (à noter que l'organisation Cage Rage a fait faillite) ;
- King of the Cage, États-Unis ;
- World Extreme Cagefighting, États-Unis (disparition en 2010 dû à un rachat par l'Ultimate Fighting Championship) ;
- Strikeforce, États-Unis ; (disparition en 2013 dû à un rachat par l'Ultimate Fighting Championship).
Et d'autre part les organisations qui organisent ou ont organisé des combats de MMA dans un ring :
- Pride Fighting Championships, Japon (disparition en 2007 dû à un rachat par l'Ultimate Fighting Championship) ;
- K-1 Hero's, Japon ;
- Jungle fight, Brésil (anciennement International Vale Tudo Championships) ;
- Pancrase, Japon ;
- RINGS, Japon (activité arrêtée en 2002) ;
- Konfrontacja Sztuk Walki, Pologne ;
- Affliction (activité arrêtée en 2009).
- Le combat libre se flatte d'un très faible nombre d'accidents graves ou mortels, mais il faut également tenir compte d'un nombre de combats nettement plus faible que dans d'autres disciplines. Sam Vasquez est mort des suites d'un knockout technique en combat le 20 octobre 2007. Michael Kirkham est mort par knockout technique le 28 juin 2010. Les décès sont donc une réalité. En ce qui concerne les événements non officiels, dans lesquels aucune visite médicale n'est nécessaire, on recense quelques morts à ce jour. Le premier accident mortel est celui de Douglas Dedge, décédé lors d'un tournoi non officiel à Kiev en Ukraine, lors de l'International Super Challenge le 16 mars 1998.
- Le combat libre est souvent comparé à la boxe anglaise, connue pour être particulièrement dangereuse. Ainsi on recense en 2006, tout au long de l'histoire de la boxe, un nombre de morts égal à 1326. En Suède, pays où la boxe professionnelle est interdite car jugée trop dangereuse, les compétitions de combat libre sont elles autorisées. Par rapport aux premiers tournois, où presque tous les coups étaient permis, sans limite de temps, où les catégories de poids n'existaient pas, où les combattants pouvaient enchaîner jusqu'à trois combats d'affilée dans la même soirée, les règles actuelles ont bien changé, allant dans le sens de la protection des combattants. Ainsi certains coups trop dangereux ont été supprimés, des catégories de poids et des tests médicaux ont été instaurés ainsi que des limites de temps et des contrôles antidopage sont demandés dans certains grands tournois.
Le combat libre chez les femmes est très peu connu mais existe tout de même. Le Strikeforce aux États-Unis est la première organisation majeure de MMA qui organise des combats féminins. Les règles sont les mêmes que celles mises en place pour les combats masculins. Le 23 février 2013, le premier combat féminin à l'UFC est organisé. L'américaine Ronda Rousey devient la première championne de l'UFC en WMMA (Woman Mixed Martial arts).
L'Invicta Fighting Championships (Invicta FC) est une organisation américaine d'arts martiaux mixtes ayant vu le jour en 2012.
Le MMA comme tous les sports, est touché par le dopage. L'un des dopages les plus utilisés est la thérapie de remplacement de testostérone (TRT). Le traitement consiste à donner à des athlètes un substitut de testostérone qui décuple la quantité de cette dernière dans le corps et engrange plusieurs effets. Le premier effet recherché est son caractère anabolisant. Le second e Une soirée de combat-libre brasse énormément d'argent.
En effet si on additionne le prix des tickets, la location du lieu,
les chambres d'hôtels, les repas et les produits dérivés selon les dirigeants
de l'UFC on peut faire gagner 100 millions de dollars en deux ans dans une
ville comme New York. De plus, on peut ajouter à ces 100 millions de
dollars, les droits télévisuels et les pay-per-view.st la stimulation de l'hématopoïèse, procédé qui crée de nouvelles cellules sanguines.